Codes et jeux de lettres

Il arrive assez régulièrement que les traducteurs bénévoles de Freelang soient mis à contribution pour tenter d’identifier une langue. Car avant de traduire, il faut naturellement savoir à quelle langue on a affaire ! Et ce n’est pas toujours évident : une inscription sur un vase ancien, un acte de naissance retrouvé au cours de recherches généalogiques… on se retrouve parfois avec une énigme à résoudre. Heureusement, grâce aux compétences multiples et pointues de nos traducteurs et de nos “forumeurs”, les mystères sont généralement éclaircis.

Ce n’est pas le cas de Kryptos, une sculpture érigée au sein des bâtiments de la CIA, et qui porte une inscription que personne n’a encore pu déchiffrer dans son intégralité. Le sculpteur, James Sanborn, qui a travaillé avec un spécialiste du cryptage, pensait que le message serait décodée au bout de quelques semaines, mais 20 après, la fin du message reste une énigme. Si vous souhaitez vous y coller, sachez que des passionnés y ont déjà consacré une partie de leur vie !

La cryptologie n’est pas l’apanage de la CIA, et des codes très anciens n’ont toujours pas été percés. Le disque de Phaistos, d’un diamètre de 16 cm et couvert sur ses deux faces de hiéroglyphes, date ainsi du 2ème millénaire avant JC, et seuls quelques signes ont été déchiffrés. Le linéaire A, une écriture utilisée en Crète ancienne, reste encore incompréhensible. Plus près de nous, en 1948, le corps d’un inconnu est découvert sur la plage de Somerton, en Australie. Rien ne permet de l’identifier, mais on découvre dans une valise lui ayant appartenu un texte manuscrit et codé de cinq lignes. Personne n’a encore pu déchiffrer le code de l’homme de Somerton.

Si vous aimez les jeux de lettres qui restent dans le domaine du possible, vous êtes peut-être un fan du Scrabble. C’est également la passion qui va réunir Ambrose, un jeune ado déscolarisé, et Cosmo, un ex-taulard, dans le livre de Susin Nielsen : Moi, Ambrose, roi du Scrabble.

Enfin, le saviez-vous, d’où vient et que signifie le “i” de iMac, iPhone, iPad…? Est-ce le “I” de “je” en anglais, d’Internet, ou de l’imagination ? Un peu de tout cela semble-t-il, mais c’est surtout une belle trouvaille marketing. Steve Jobs n’était pourtant pas convaincu et l’iMac a bien failli s’appeler le MacMan !

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