Le XXIème siècle et ses nouvelles technologies commencent même à influencer l’Eglise Catholique, si chargée d’histoire et de tradition soit-elle. Le Pape est devenu un utilisateur actif de Twitter, et il partage son statut avec ses fans et ses abonnés autour du monde en plusieurs langues, dont le polonais. En fait, le Vatican met à profit la nature interactive de Twitter et permet au public de poser ses questions à @Pontifex. Il semblerait que le Vatican ait pris conscience qu’il n’est pas dispensé des efforts de communication média, et qu’il a autant besoin de « vendre » son image et de préserver sa présence en ligne que toute autre organisation et communauté.
Cette décision du Vatican a inspiré de nombreux commentaires, tant péjoratifs que laudatifs, sur la blogosphère. Certains ont constaté que l’implication directe du Pape dans la mise à jour de son fil Twitter laisse sérieusement à désirer. D’autres commentateurs ne voient dans la création de ce fil qu’un artifice, tandis que d’autres encore pensent qu’il s’agit d’un progrès naturel et logique pour l’Eglise si elle veut rester pertinente dans le monde moderne. Tom Chivers, du Télégraphe, a plaisanté sur les débuts un peu lents du compte Twitter du Pape, en suggérant que le pontife tâchait peut-être d’éviter certains tracas dont certaines célébrités ont été victimes (ou se sont infligées) au cours de l’année passée.
D’autre part, le réalisateur d’origine polonaise Pawel Pawlikowski, récompensé par la BAFTA (Académie britannique du Cinéma et de la Télévision), a commencé à travailler sur sa première œuvre en polonais. L’annonce de cette nouvelle a ravi les fans et les critiques de cinéma en Pologne, qui attendaient pour la plupart patiemment de voir un de leurs idoles nationaux commencer à créer dans leur langue maternelle. Ce film s’appellera « Sœur de la Miséricorde », se situera dans les années 1960, et abordera le sujet de l’héritage juif et du fantôme du stalinisme. Le cinéma polonais commence à laisser sa marque sur le monde, avec un autre film, « Lasting », mis en scène par Jacek Borcuch et qui sera présenté au prochain festival Sundance.
