Une seconde langue vivante obligatoire pour les étudiants néo-zélandais ?

En écho à des décisions d’ores et déjà en vigueur en Grande-Bretagne et Australie, des groupes éducatifs de Nouvelle-Zélande tentent aujourd’hui de faire pression pour rendre obligatoire l’enseignement d’une seconde langue vivante pour tous les étudiants néo-zélandais. Ce n’est pas la première fois que la Nouvelle-Zélande calque ses décisions en matière d’enseignement sur celles de la Grande-Bretagne et de l’Australie, et les associations d’enseignants ou d’éducateurs impliqués dans cette question espèrent que cette tendance se confirmera. La décision concernerait non seulement les lycéens et étudiants en université, mais aussi les collégiens et les élèves d’école primaire. Actuellement, l’étude d’une seconde langue vivante n’est pas une habitude chez les élèves de primaire en Nouvelle-Zélande.

Quel serait l’intérêt de cette loi ? D’après ses partisans, l’enseignement d’une langue étrangère dès e plus jeune âge aurait des résultats significatifs et bien visibles. Le taux de personnes multilingues est relativement faible en Nouvelle-Zélande, surtout si on le compare à celui de nombreux pays d’Europe. Cela s’explique par la situation géographique de ce pays, qui ne partage de frontière avec aucun autre pays, et dont le plus proche voisin est l’Australie, un pays également anglophone. La pression géographique n’est donc pas suffisante pour motiver la majorité des néo-zélandais à apprendre une langue supplémentaire. C’est pourquoi les associations d’enseignants militent pour que le gouvernement mette en place une loi visant à augmenter le niveau de compétences linguistiques du pays.

Au-delà des bénéfices économiques qu’elle apporterait, cette mesure aurait aussi l’avantage de permettre à un plus grand nombre de personnes multilingues de survivre et de prospérer dans un monde toujours plus interconnecté. Bien que les néo-zélandais parlent déjà l’anglais, la langue la plus utilisée dans le monde des affaires internationales, de nombreux avantages pourraient être tirés de l’enseignement d’un vaste panel d’autres langues : notamment, un tel enseignement à grande échelle apporterait un enrichissement culturel et l’adoption d’idées plus variées. Cela fournirait aussi aux néo-zélandais une aide précieuse lors d’expériences culturelles telles que les voyages de loisirs ou d’affaires.

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