La plupart des gens ayant appris l’anglais en deuxième langue s’accordent à dire que c’est une des langues les plus difficiles à assimiler. Pourtant, les bénéfices de cet apprentissage l’emportent le plus souvent sur ses difficultés, tant l’usage de l’anglais est répandu. Mais pourquoi est-il si difficile d’apprendre cette langue ? En dehors des différences de structure grammaticale et de l’orthographe peu intuitive de nombreux mots, il existe bien souvent un autre coupable : la façon dont elle est enseignée.
Un enseignement trop rigide et structuré est regrettable parce qu’il échoue souvent à inculquer une connaissance pratique de l’anglais aux étudiants. Un programme novateur d’enseignement a été mis en place au Pakistan par l’ambassade américaine pour tenter de lutter contre ce problème et d’adapter les approches pédagogiques, afin qu’elles visent des résultats pratiques plutôt que des méthodes rigides. Ce programme a été créé dans l’intérêt des étudiants, en identifiant les inconvénients des différentes méthodes d’enseignement pour mieux les surmonter par le biais de techniques pédagogiques non conventionnelles. En résumé, les enseignants participant à cette expérience ont renoncé au style didactique d’enseignement pour une approche plus globale, qui maximise le niveau de participation des étudiants dans la salle de cours.
Ceci étant dit, l’anglais n’est pas la seule langue à se développer sur le sous-continent indien. D’après un rapport récent de la BBC, un seul des 150 diplomates britanniques présents en Inde parle couramment l’hindi. Ces diplomates font à présent un pas vers les autochtones, et s’engagent dans des programmes d’apprentissage de l’hindi. Leur but est de nouer des liens personnels plus intimes avec les hommes d’affaires hindis, et de créer de nouvelles opportunités de relations entre les deux pays.
De fait, les difficultés d’apprentissage de la langue anglaise ont imposé en Indonésie quelques mesures sujettes à controverse. Notamment, le gouvernement souhaiterait supprimer l’anglais des premiers programmes scolaires, parce que son apprentissage empièterait sur l’apprentissage de l’indonésien. Cette mesure, qui se veut un moyen de renforcer et de protéger la culture indonésienne, est naturellement critiquée parce qu’elle isolerait l’Indonésie du reste du monde. En effet, quelles que soient les difficultés de l’apprentissage de l’anglais, il reste une nécessité pour des pays soucieux de renforcer le commerce et les affaires internationaux.
Je crois que c’est la difficulté lier à la lecture qui rend l’apprentissage de l’anglais difficile.