Présentation de l’association Enfants Otages

Je donne aujourd’hui la parole à Alain, qui représente l’association « Enfants Otages », qui a reçu l’aide de plusieurs traducteurs bénévoles de Freelang.

L’association Enfants Otages regroupe des parents (pères et mères) qui ont eu des enfants avec des Allemands et qui, après une séparation, mais pas toujours, luttent contre les autorités allemandes, pour revoir leurs enfants ou conserver les quelques contacts qu’ils ont encore avec eux.

En effet, en France et à l’étranger, des parlementaires de toutes appartenances politiques (cf. les questions écrites des parlementaires), dénoncent régulièrement des drames qui peuvent parfois aboutir à des suicides. Pères et mères, dès lors qu’ils ne sont pas allemands, sont quasi systématiquement écartés de leurs enfants par une administration allemande qui use de moyens tous plus scandaleux les uns que les autres (cf. Joséphine Chevalier), dénoncés par de nombreux parents. Depuis vingt ans, des milliers d’enfants franco-allemands, mais également germano-italiens, germano-espagnols, etc. sont abandonnés aux mains de l’Allemagne. Leurs droits, tels qu’exposés par la Convention de La Haye, la Charte européenne des droits fondamentaux, la Convention européenne des Droits de l’Homme et autres conventions et traités internationaux, sont ignorés et bafoués. Les parents de ces enfants sont éparpillés dans toute l’Europe et au-delà. Ils sont terrorisés par les menaces et le chantage dont ils sont victimes en Allemagne. Désarmés, ruinés, détruits par un système kafkaïen (cf. reportage France3), ils sont ensuite considérés dans leur pays d’origine et par l’Europe comme des « cas isolés », et même stigmatisés (cf. Mme Taubira).

Nous sommes des centaines de parents, voire des milliers, pères et mères non allemands à vivre le même drame. Certains abandonnent, d’autres, plus récalcitrants sont criminalisés et même incarcérés, d’autres finissent par se suicider, d’autres endurent toutes les humiliations que les autorités allemandes leur infligent au vu et su de l’Union européenne toute entière (cf. l’eurodéputé Philippe Boulland et Commission des pétitions européenne).

Le nombre d’enfants « enlevés légalement » (cf. le député Pierre-Yves Le Borgn) par l’Allemagne augmente de façon exponentielle. Mieux, personne (et surtout pas la France, pays des Droits de l’Homme qui se garde bien, on se demande pourquoi, de froisser son amie de 51 ans) n’osant taper du poing sur la table, c’est ouvertement que les Allemands déclarent aujourd’hui que la Charte européenne des droits de l’Homme ne les concerne pas.

Le seul moyen bien modeste dont nous disposons pour espérer mettre fin à tout ça est de communiquer et d’informer en espérant faire suffisamment de bruit pour obliger nos élus à intervenir. Mais ce n’est pas gagné…

C’est pour cette raison que nous avons récemment, avec votre aide, lancé deux pétitions.

L’une est adressée à notre gouvernement : Pétition 1.

L’autre, traduite en plusieurs langues, est adressée à la Commission européenne et aux parlementaires européens : Pétition 2.

En espérant que vous me pardonnerez d’avoir été un peu long (mais difficile de faire autrement), je suis disponible pour répondre à toutes vos questions.

Très cordialement.

Alain

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