Parler couramment vietnamien

Pendant la colonisation du Vietnam par la France, la langue vietnamienne portrait le nom d’annamite. Le vietnamien est devenu la langue nationale officielle du pays au XXème siècle, lors de la décolonisation. Plus de quatre-vingts cinq pourcents de la population ont le vietnamien pour langue maternelle. Le vietnamien moderne est teinté d’influences françaises et chinoises, car ces deux pays ont dominé le pays à une époque. Elle comprend six tons différents, qui sont difficiles à maîtriser.

Lorsqu’un anglophone visite le Vietnam, on lui demande souvent s’il est américain. Si c’est le cas, il peut répondre « Nguoi My », qui signifie « américain ». Les Etats-Unis sont appelés « Nuoc My », c’est-à-dire « le beau pays ». D’ailleurs, c’est aussi comme ça que les chinois appellent les Etats-Unis. Le terme vietnamien pour parler d’un anglais est « Nguoi Anh » ; d’un français : « Nguoi Phap » ; d’un japonais : « Nguoi Nhat ». Lorsqu’on s’adresse à un frère cadet ou une sœur cadette, il faut utiliser le terme « em », et il ne faut pas l’oublier également pour s’adresser à une personne plus jeune que soi. Pour s’adresser à un enfant, on peut également employer le terme « con ». « Merci » est un terme communément enseigné dans les lexiques de base. En vietnamien, cela se dit « cam on », ce qui se prononce « gum un ». Pour « bonjour » et « au revoir », il s’agit du même terme : « chao ». Certaines lettres sont très peu utilisées : f, j, w et z. Cette langue étant dérivée du portugais, son orthographe est principalement phonétique.

Pour parler correctement vietnamien, il faut savoir en prononcer les lettres et les intonations. Il y a bien moins d’exceptions qu’en anglais ou en français. Que l’on soit à Saigon (au sud du Vietnam), à Hanoi (au nord) ou à Hue (région centrale du Vietnam), la prononciation n’est cependant pas la même.

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